ENFANTER LE LIEN - MERE - ENFANT - PERE- jeannette Bessonart

ENFANTER LE LIEN - MERE - ENFANT - PERE- jeannette Bessonart

25 - politique périnatale


page 025 - politique périnatale

Questions posées aux candidats à l'élection présidentielle à l'occasion du congrès international des 15/16-10-88 sur la création des liens parents /enfants à la naissance. 

    L'ensemble de ces questions ont-été préparées à partir de la vie des mères/pères et sages-femmes dans tout ce qui fait leur vie dans les naissances. 
    Il ne s'agit pas là de débat politique au sens politicien du mot mais de vie dans la Cité. 
    Les réponses-promesses faites par les candidats non pas en leur nom propre mais au nom de la politique périnatale en France  ont-elles été tenues. A vous d'en juger ? 

La famille et la politique en faveur de la natalité 

    Quelles mesures sociales et financières comptez-vous promouvoir et soutenir pour favoriser les naissances et la relation mère/ enfant/père en périnatalité? 
    Pensez-vous que les incitations sociales et financières soient suffisantes pour donner aux parents le désir de mettre des enfants au monde?  Et (ou) ne faut-il pas que soient respectées: 
- la physiologie de la maternité comme événement de la vie, 
- la personnalité des parents et leur libre choix, 
-la place totale des sages-femmes dans la physiologie obstétricale. 

    Pour faciliter aussi le désir des parents de mettre un enfant au monde, quelles mesures comptez-vous prendre en ce sens? 

La naissance et la politique d'accompagnement médical et humain 

    Quelles politiques d'accompagnement médical des naissances allez-vous soutenir: 
- centralisation du suivi médical et humain, dans une option curative de toutes les grossesses-accouchements-suites de couches dans les grandes structures d'hospitalisation (C.H.U./C.H.R.) avec fermeture des maternités locales? 
- décentralisation du suivi humain et médical des maternités près du lieu de vie et de travail des mères, des pères avec respect du «tissu social» et familial dans des petites structures au niveau local (urbain et rural), et pratique d'une médecine préventive de terrain faite par les sages-femmes (libérales et salariées). Cela permet un dépistage des pathologies obstétricales à orienter vers les CH.U- CH.R. 
    Comment pensez-vous aider l'organisation d'une infrastructure de transfert (type SAMU) existant en France en l'élargissant à l'urgence obstétricale et au transfert des mères de leur domicile ou des structures locales d'accouchement vers les CH.U-CH.R. traitant les pathologies lourdes 

1. Le respect du libre choix des parents 

    Que comptez-vous faire afin de favoriser dans la prévention primaire, au niveau du domicile, des quartiers, dans les villages, le libre choix des parents pour un suivi humain et médical des grossesses, accouchements et suites de couches, par des sages-femmes et en particulier des sages-femmes libérales? 
    Que comptez-vous faire pour une réelle participation des parents et des sages-femmes aux décisions à prendre en matière de politique de santé face à la maternité selon les conseils de l'Organisation mondiale de la santé, lors de sa réunion à Fortaleza au Brésil? 

2. Le suivi médical et humain de la grossesse 

    Que comptez-vous faire pour la généralisation de la visite mensuelle de surveillance de la grossesse dans les lieux de vie et de travail des parents, par des sages-femmes libérales et salariées? 

3. Les préparations aux naissances 

    Quelles mesures sociales comptez-vous mettre en place afin que les mères et les pères qui travaillent puissent participer dès le début de la grossesse aux préparations à la naissance faites par les sagesfemmes? 
    Quelles mesures comptez-vous prendre pour limiter le développement des activités appelées improprement « préparation à la naissance» et faites par des professionnels paramédicaux ou sociaux? 

4. L'accouchement et les suites de couches 

    Que comptez-vous faire afin que le libre choix des parents pour les lieux d'accouchement soit respecté, c'est-à-dire à domicile, en clinique ou en hôpital? Que comptez-vous faire pour faciliter l'accouchement à la maison, dans ce premier lieu où se crée, dans un environnement de vie le lien père/mère et lien mère/enfant/père?         Que comptez-vous faire afin que les parents puissent trouver dans les maternités publiques et privées la possibilité de vivre l'accouchement selon la manière (la méthode) de préparation qu'ils ont choisie? 
    Que comptez-vous faire pour humaniser les structures publiques et privées d'accouchement dont certaines ressemblent plus à des usines de production de bébés où la maternité est « hypermédicalisée» et analgésiée par péridurale, trop systématiquement employée comme une opération chirurgicale? 
    Que comptez-vous faire pour transformer les institutions publiques et privées d'accouchement en lieux favorisant le lien mère/enfant/père au niveau architectural ainsi que pour la formation des personnels aux sciences humaines? 
    Que comptez-vous faire pour favoriser une gestion plus solidaire et conviviale des équipes médicales, paramédicales et administratives des maternités? Actuellement, les maternités sont trop souvent gérées d'une manière solitaire et arbitraire par des médecins chefs de service. 
    Que comptez-vous faire pour favoriser la sortie précoce des mères et de leurs bébés de la maternité pour favoriser le lien familial dans le milieu de vie de la famille, avec surveillance à domicile par des sages-femmes libérales et salariées et une infrastructure de travailleuses familiales? 
    Que comptez-vous faire pour faciliter les congés postnatals pour le père (il a trois jours actuellement) afin que soient favorisés la relation père/enfant/mère dès la naissance et le soutien des mères dans la période postnatale précoce? 
    Que comptez-vous faire pour faciliter l'allaitement maternel? 
    Que comptez-vous faire pour un soutien social plus efficace des familles en suites d'accouchement: aides familiales, crèches, gardes à domicile, congés parentaux... ?
 
5. Mass médias 

    Que comptez-vous faire pour favoriser une information utile, efficace, vraie, faite par les médias sur la maternité et la naissance? 

6. Prévention périnatale 

    Quelle est votre attitude face à la prévention périnatale faite depuis l'enfance, l'adolescence, par une information sexuelle globale (comprenant une information sur la maternité/paternité et l'établissement du lien familial). Quelles places pour la famille et l'école? 

    Comment comptez-vous soutenir ?
 
a) des structures de prévention primaire près des lieux de vie (quartiers) et de travail des parents tels que: 
    -les associations et groupes de parents et professionnels s'occupant de réflexions et actions sur les naissances, 
    -les cabinets médicaux privés des sages-femmes libérales, 
    -les centres de PMI (urbains et ruraux) sous la responsabilité conjointe d'une sage-femme et d'un médecin, 
    -les sages-femmes en médecine du travail. 

b) une réelle reconnaissance du temps de prévention périnatale inclus dans la consultation des sages-femmes avec revalorisation du prix de la consultation; 

c) un élargissement des consultations de suivi à domicile des grossesses à risques par des sages-femmes libérales et salariées; 

d) la reconnaissance des séances de préparation à la naissance faite par les sages-femmes comme temps de prévention très précieux avec obligation faite aux mères d'y participer afin de bénéficier de la prime prénatale; 

e) l'organisation de consultations de suites de couches au domicile des femmes après sortie précoce de la maternité (selon le choix des parents); 

f) l'élargissement des congés postnatals pour la mère et le père. 

7. Prématurité 

Il y a actuellement en France une augmentation du nombre des prématurés: 
- de 1970 à 1982 : un programme de prématurité mis en place et se donnant les moyens financiers de son action fait passer le nombre de prématurés de 5,8 % à 4 %, - de 1982 à 1987 : « des signes avant-coureurs confirment l'augmentation de la prématurité en France» - Professeur Papiernik. 
    Le Professeur Dreyfus, de la maternité d'Haguenau (France), dit: «la prématurité ne se soigne pas avec des médicaments, mais par une action sur le mode de vie». Nous ajouterons : « elle se soigne surtout par une surveillance et un accompagnement des naissances confiées globalement aux sages-femmes». Il n'est pas indifférent, dans ces dernières années, que la prématurité augmente et que la profession médicale de sages-femmes se dégrade. Que comptez-vous faire face à ce problème? 

Les sages-femmes, partenaires dans la politique de la santé 

    De quelle manière comptez-vous agir afin que soient utilisées les compétences totales des sages-femmes libérales et salariées, et que leur soit confié par le gouvernement (comme aux Pays-Bas) le suivi global des maternités normales (85 %)? 
    Comment comptez-vous améliorer les conditions d'installation et de pratique des sages-femmes libérales avec: 
- diminution des frais divers d'installation et de fonctionnement,
- revalorisation de la nomenclature avec la Sécurité sociale, 
-ouverture de plateaux techniques hospitaliers publics et privés, 
- liberté d'association entre sages-femmes et médecins, entre sages-femmes libérales et salariées? 
    Que comptez-vous faire pour l'amélioration du statut des sagesfemmes salariées du secteur public hospitalier? 
    Que comptez-vous faire pour les sages-femmes salariées du secteut privé? 
    Quelle est votre analyse à propos de la libre circulation des sages-femmes dans les pays du Marché commun pour y exercer leur profession? 
    Actuellement, ce sont les sages-femmes françaises qui ont la meilleure formation, et nous craignons un nivellement par le bas de la formation et de la pratique professionnelle qui nous tranformeraient en exécutantes de soins, sous la totale responsabilité des médecins, comme dans les autres pays du Marché commun? 
Ce questionnaire a été adressé à MM. Mitterrand, Lajoinie, Barre et Chirac.

Réponse de M. François Mitterrand


Paris, le 22 avril 1988
«... La famille est le lieu privilégié d'accueil de l'enfant, celui où se noue le lien entre générations et à partir duquel d'autres liens se forment.
L'ampleur de ses évolutions est un des phénomènes les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle, et, loin d'être une institution figée, la famille est à l'inverse un facteur d'adaptation sociale au changement, le lien où le changement social s'opère le plus naturellement.

Il n'est donc pas possible de parler de la famille comme d'une entité homogène. Elle admet de plus en plus souvent des choix variés quant au moment du mariage, à sa nécessité, au rôle des parents. Un nombre croissant d'enfants sont élevés par un seul parent. Il n'y a pas de modèle familial, chacun invente le sien.
On ne peut oublier que des inégalités considérables subsistent entre les familles. L'insécurité économique, les faibles revenus, le poids d'un travail pénible, constituent un défi perpétuel à la survie de certaines d'entre elles.

La politique familiale doit donc nécessairement respecter le choix des individus et être globale. Elle s'intéresse à tous les aspects de la vie économique et sociale.
Elle ne se réduit pas à une politique de prestations et inclut également une politique du logement, et une politique d'accueil de la petite enfance.

Il est grave que le Gouvernement de J. Chirac ait, dans tous les domaines de la politique familiale, détruit les instruments mis en place entre 1981 et 1986. La libération des prix des loyers, la baisse de l'aide personnalisée au logement, le désengagement de l'Etat pour les logements sociaux cumulés avec la suppression de la prime de déménagement, ont contribué à créér un environnement rendant plus difficile pour les familles la venue de nouveaux enfants.
Les familles modestes ont été durement touchées par cette politique. La suppression du cumul des allocations au jeune enfant, du complément familial maintenu, des prêts aux jeunes ménages, ont diminué le pouvoir d'achat des familles modestes, et particulièrement de celles qui ont des enfants en bas âge.
Une politique familiale juste et solidaire doit corriger, par les prestations familiales, les inégalités dont sont les victimes les familles en permettant à tous d'accueillir les enfants désirés. Elle doit offrir à chaque famille un cadre de vie qui prenne en compte les aspirations des parents, qu'il s'agisse du logement, de l'urbanisme, des loisirs ou de la garde des enfants.
C'est ainsi que l'on pourra obtenir une reprise durable de la natalité.

L'accueil de l'enfant commence dès la grossesse. Grâce à un effort d'équipement important et à l'action vigilante des médecins et de leurs équipes, la mortalité périnatale a été réduite. Cependant, des améliorations peuvent être apportées pour que soient assurés la sécurité de l'accouchement et le confort auxquels ont droit les femmes qui mettent au monde des enfants. L'accouchement est un grand moment dans la vie de la mère de l'enfant, de la famille tout entière. A ce propos encore, on peut déplorer que le gouvernement de J. Chirac ait supprimé le congé de naissance du père.
Le développement de techniques nouvelles dans un nombre croissant d'établissement hospitaliers vise à créer des conditions psychologiques et physiques meilleures de la mère et de l'enfant qui, . conjuguées aux avancées de la médecine pré et périnatales, permettent que la quasi-totalité des naissances se déroulent dorénavant dans les conditions optimales.

Les sages-femmes y jouent un rôle essentiel, et les propositions que vous avez élaborées sont une base de travail sérieuse pour la réflexion et les travaux d'un gouvernement soucieux de faire profiter au mieux tous les Français du progrès médical et de revaloriser le rôle des professions de santé dont la compétence n'est pas toujours traduite à sa juste valeur dans le statut professionnel... »

Réponse de M. André Lajoinie


Paris, le 13 avril 1988

«... Mettre un enfant au monde est le choix d'une femme, d'un couple, mais c'est en même temps un acte social à l'égard duquel la société a des responsabilités à assumer.
Aussi, il convient, d'une part de créer les meilleures conditions pour que chaque grossesse se déroule sans problèmes tant physiques, matériels que moraux, et, d'autre part, que soit mise en place une réelle politique familiale afin que les familles aient les moyens d'élever leurs enfants.

En ce qui concerne l'accueil de l'enfant et le déroulement de la grossesse, des mesures devraient être développées à différents niveaux, pour l'information, le suivi, l'aide aux femmes, pour tous les problèmes qui peuvent se poser, pour la prévention de tous les risques, la préparation à l'accouchement et pour l'accouchement lui-même, afin que les meilleures conditions soient mises à la disposition de la femme et des couples.
Si des pas importants ont été faits en France grâce aux évolutions de la médecine, à une meilleure prise en compte de la grossesse par les femmes, il y a encore trop d'accidents post ou périnatals dus aux conditions de vie et de travail.
Cela concerne notamment les femmes qui se situent dans les couches les plus défavorisées et les femmes qui ont des conditions de travail difficiles, comme l'indiquent les études et comme l'avait démontré Jack Ralite au cours de son tour de France de la santé lorsqu'il était ministre.

Il faut constater aussi que de nombreuses femmes accouchent encore sans aucune préparation. Il y a donc nécessité d'effectuer de nouveaux pas dans ce
domaine, et les sages-femmes peuvent jouer un grand rôle. En effet, la pratique et l'expérience le montrent, les fonctions qu'exercent les sages-femmes dans la surveillance, la préparation, les soins, dans l'accompagnement moral, la prévention des accidents et dans l'accouchement, sont promordiales et reconnues de tous.

Le département de la Seine-Saint-Denis, par exemple, sous l'impulsion de mon ami Georges Valbon, développe une politique importante dans ce domaine d'information, de relations entre les différents intervenants, pour le suivi et l'aide des grossesses, les sages-femmes ayant l'activité primordiale dans cet ensemble, ce qui a permis de faire baisser le taux d'enfants prématurés, comme une étude l'avait montré.
Des moyens doivent être mis en place pour une généralisation de ces pratiques, pour l'application de la loi du 19 mai 1982 qui apportait une redéfinition de votre profession dans un sens qui correspondait mieux aux faits.
Mais il faut constater que la politique menée depuis plusieurs années ne va pas dans le sens d'une amélioration et d'un développement de votre profession, des services nécessaires et d'une médecine de qualité au service de tous.
En effet, les attaques répétées contre la Sécurité sociale, la suppression de milliers d'emplois dans la fonction publique et les hôpitaux, la baisse du budget de la santé alors que des milliards sont gaspillés dans les armes nucléaires, les restrictions que doivent s'imposer les départements et les collectivités locales, sur qui l'Etat veut faire peser de nouvelles charges en supprimant notamment la participation de la Sécurité sociale aux PMI et aux centres de santé, vont aggraver la situation et même entraîner une réelle régression.

Je refuse une telle situation, à l'aube de l'an 2000, où les progrès fulgurants des sciences et des techniques doivent permettre à chaque individu d'avoir accès à de meilleures conditions de vie, de travail, à une réelle appropriation de toutes les capacités matérielles et intellectuelles qu'offre notre époque, afin d'être un réel acteur de sa vie et de la vie du pays.

C'est pourquoi, je propose:
- de développer un système de soins moderne, efficace, au service de la population, dans lequel seront prises en compte et étendues les diversités des formes de distribution de soins, d'action et d'information.
- en ce qui concerne la maternité, je propose:
. que le congé de maternité soit porté à 6 mois;
. la réduction du temps de travail dès le début de la grossesse; . que soient développés les services nécessaires et les équipements publics, notamment les PMI, au plus près des habitants; c'est la meilleure façon de faire circuler les informations, de développer une réelle prévention, de faciliter la liaison entre tous les intervenants ;
. que soient prises les dispositions pour la protection de la femme enceinte, avec l'augmentation du nombre de visites, la généralisation du remboursement à 100 % des soins et des examens dès le début de la grossesse;
. la protection de la grossesse dans les entreprises en liaison avec les comités d'hygiène et de sécurité, dans lesquels les sagesfemmes peuvent avoit une action;
. l'amélioration des conditions de la naissance;
. de relancer la préparation de l'accouchement et favoriser la participation des pères. Je propose également que soient créées 50 000 places de crèches par an. Le groupe communiste a d'ailleurs déposé une proposition de loi en ce sens. Je pense que ces mesures sont de nature à améliorer d'une façon sensible cette période importante pour la vie d'un couple et de l'enfant à naître et de favoriser le libre choix... »

Réponse de M. Raymond Barre


Mai 1988

1/ Le libre choix des parents pour le lieu et les modalités de l'accouchement

Il est évident que les parents doivent avoir le libre choix. Cependant, actuellement, l'accouchement à domicile présente encore trop de risques, en particulier en cas de troubles obstétricaux. Nous n'avons pas pour le moment d'infrastructures nécessaires pour donner toutes les garanties de sécurité aux parents.
Par contre, il serait urgent de réfléchir et de créer une infrastructure pour permettre aux parents qui le souhaitent d'accoucher àdomicile en toute sécurité comme par exemple aux Pays-Bas:
- mise en place d'accords avec les centres chirurgicaux, - aide-ménagère à domicile...

2/ La médicalisation de la grossesse

Il est entendu que la grossesse n'est pas une maladie, et, par conséquent, une médicalisation à outrance d'un phénomène purement physiologique est mauvaise car facteur de risque d'angoisse pour la future mère. Il ne faut pas négliger le fait que la surveillance de la mère a apporté une amélioration du suivi de la grossesse, une baisse de la mortalité périnatale, et même permis de nouvelles pathologies.
On ne doit donc pas tomber dans l'excès d'une hypermédicalisation, mais il est indispensable que le femme soit suivie, rassurée et si nécessaire traitée en cas de risques..

3/ Le statut des sages-femmes

Les sages-femmes, actuellement, ne se sentent pas assez considérées. Il faut rappeler qu'elles ont un Conseil de l'Ordre et qu'elles doivent être partie prenante dans le suivi de la grossesse et de l'accouchement. En aucun cas, il ne doit y avoir opposition entre obstétriciens et sages-femmes, mais partage des compétences, complémentarité et surtout collaboration étroite.

4/ La politique de la famille

- L'élaboration d'un statut de la mère de famille lui garantissant des droits propres pour la sécurité sociale et la retraite.
- Un doublement de l'allocation parentale d'éducation (pendant la durée actuelle) ou, au choix des parents, une extension de l'allocation à 6 ans (au taux actuel).

5/ Politique d'incitation à la famille

Pour une femme, être enceinte dans l'entreprise ne doit pas être pénalisant. Il faut donc permettre aux femmes qui le désirent de mettre au monde des enfants en leur garantissant un retour dans l'entreprise au même poste, quelle que soit la durée de l'interruption de travail:
- mise en place de cycles de formation ou de recyclage pour leur permettre de redevenir immédiatement opérationnelles dans l'entreprise,
- tout mettre en oeuvre pour leur permettre de concilier le rôle de femme, de mère et de femme active.

6/ Comment favoriser le lien familial?

- Aménagement des horaires.
- Mise en place de solutions alternatives, en particulier réflexion de l'interaction inter-génération (jeunes retraités).

Réponse de Mr Jacques Chirac


pas de réponse.


07/02/2013
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